Investir en Location meublée

Célia Pétrissans Expert-Comptable

Rédigé par Célia Pétrissans
Expert-comptable / Dirigeante

Publié le 30 novembre 2020
Investir en location meublée

(transcription texte de la vidéo) 

– Célia Petrissans
Bonjour à tous et bienvenue chez PMC expertise comptable.

On a interviewé Julien Loboda qui va nous dire ce qu’il fait. Aujourd’hui donc c’est une interview destinée aux investisseurs immobiliers. On est dans cette thématique. Je vais te laisser présenter. Et après, on va échanger justement sur la location meublée, la location meublée saisonnière, etc.

– Julien Loboda
Je m’appelle Julien Loboda, je suis multi-investisseur immobilier depuis pas mal d’années, depuis 2012. Maintenant, j’ai deux grandes activités, donc je suis investisseur immobilier avec une grande partie en location meublée sous diverses formes et j’ai une autre activité qui consiste à l’activité en ligne dans laquelle j’accompagne des personnes qui veulent investir, soit des parfaits débutants, soit des gens qui ont déjà investi, mais qui veulent passer quelque chose au niveau supérieur.

Quelque chose de plus rentable ou des montages plus élaborés. Voilà, j’ai une activité de formation et d’accompagnement en ligne ou en présentiel à destination de ces personnes-là.

– Célia Petrissans
OK, très bien, merci. Merci pour cette présentation. Aujourd’hui, on voit de plus en plus de personnes qui souhaitent investir dans l’immobilier qui se pose notamment la première question qui vient. C’est déjà dans quoi, je vais investir activement ? Quelle va être la typologie d’investissement ? Est ce que je vais faire du saisonnier de la longue durée et également quel statut je vais choisir aujourd’hui ?

Est ce que tu pourrais peut-être nous présenter comment tu a commencé à investir dans l’immobilier ? Sur quel statut tu t’es orienté et quelle typologie d’investissement tu as commencé, à commencer par les investissements.

– Julien Loboda
Moi, j’ai commencé à investir dans l’immobilier, donc on va parler d’immobilier physique. J’ai commencé à investir dans un appartement en location saisonnière. J’ai une partie de ma famille qui vit en bord de mer. Le choix s’est imposé un peu comme ça. Je me suis dit « tien, ça permet d’en profiter un petit peu. Ça évite les impayés de loyers et le genre de crainte qu’on peut avoir quand on n’a encore jamais investi. Donc moi, j’ai commencé par un appartement en bord de mer que j’ai loué en location saisonnière.

Ça, c’est mon premier bien. Ça a très bien fonctionné, donc j’ai recommencé l’opération à l’identique sur un deuxième bien et ensuite, je me suis un peu diversifié pour les biens suivants parce que je suis passé à autre chose. De plus, je voulais investir plus en masse, donc je suis passé dans les immeubles de rapport. Ça permet d’acheter plusieurs appartements d’un coup, et même en terme d’exploitation, j’ai un peu diversifié puisque j’ai une partie exploitée de façon très classique en location nue, en revenus fonciers.

J’ai aussi une partie qui a été exploitée en location meublée à l’année qui, en ce moment, est exploitée en location courte durée. Donc, j’ai un petit local commercial, donc j’ai un peu exploré plus de tout. Mais voilà, si je dois résumer, j’ai commencé par le saisonnier et ensuite, je me suis diversifié sur d’autres modes d’exploitation, à commencer par la location meublée.

– Célia Petrissans
Oui, c’est ça le sens de ma question. Effectivement, on voit beaucoup de personnes qui commencent à investir et qui veulent qui se pose cette question et quels conseils tu pourrais donner ? Sur quoi il faut aller en priorité ? Est-ce qu’il faut aller sur quelque chose que l’on connaît bien déjà ?

Un secteur que l’on connaît bien ou un type de fiscalité que l’on a étudié au départ ? Et quel serait toi, ton conseil d’investisseur pour les personnes, justement, qui souhaitent se lancer sur leurs premiers projets d’investissement ?

– Julien Loboda
Alors, c’est une bonne question. Je pense que déjà, la question du secteur que tu soulèves est hyper importante et ça, c’est vraiment pour moi. Ça facilite grandement les choses d’investir soit là où vous vivez. En général, on connaît bien soit un secteur. Si les prix immobiliers sont trop chers pour que ce soit suffisamment rentable, essayez de vous orienter vers un secteur peut être plus loin, mais dans lequel vous avez une certaine affinité, avec lequel vous avez une certaine affinité.

Donc, ça peut être soit parce que les gens ont grandi là-bas, soit parce que leur famille vit là-bas et du coup, ils le connaissent très bien. Mais je trouve ça rassurant. Et moi, c’est le choix que j’avais fait pour le premier parce que tu connais forcément un petit peu le secteur. C’est vrai que quand on met les pieds, quelque chose qu’on ne connaît pas. Non pas que ce n’est pas possible, mais c’est que ça va demander un boulot supplémentaire parce qu’il va vraiment falloir s’imprégner de la Ville.

Et il va vraiment falloir bien analyser la demande. Donc ça prend plus de temps et ça peut être beaucoup plus risqué un peu.

– Célia Petrissans
Enfin, ça peut être une source d’erreur, en tout cas non au niveau de l’emplacement, parce que j’imagine, dans un endroit qu’on ne connaît pas du tout. Il faut se renseigner sur l’emplacement, les accès aux transports en commun, etc.

– Julien Loboda
Voilà l’économie locale, etc. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte. Ça demande quand même un peu plus d’expérience et ça peut faire peur quand c’est le premier. Ça, c’est le premier mois et t’as raison de le souligner. Après, en termes de statut bah c’est vrai que la location meublée, c’est une expertise là-dedans. Moi, j’ai beaucoup investi en location meublée quand on démarre. C’est quand même pour moi le statut. Oui, le statut du loueur en meublé non professionnel qui est le plus intéressant parce que ça reste quand même, à mon sens, la niche fiscale immobilière la plus généreuse.

Il y a très peu d’inconvénients. Il y a quand même beaucoup d’avantages fiscaux et concrètement, je pense qu’il y a des histoires plus compliquées de passage en LMP, avec les problématiques que ça peut soulever. Mais quand ? Je pense que tu seras peut-être d’accord, mais jusqu’à 23.000 euros de revenus annuels en location meublée, vous prenez peu de risques, voire pas de risque à vous mettre en location meublée. En plus, l’avantage du meublé, au-delà du statut lui même, c’est que ça permet, à mon sens d’apporter de la résilience.

Puisque tu peux, tu peux tester, par exemple, la location courte durée ou saisonnière. Si ça ne fonctionne pas ou pas comme voilà ou que finalement, ça vous plaît pas ? Bah, l’appartement déjà meublé, on peut le re basculer en location meublée à l’année. On peut vraiment faire plusieurs choses. C’est vrai que quand tu pars sur une location nue, bon bah, une fois que le choix est fait. Les revenus ne sont pas traités de la même façon d’un point de vue fiscal.

Et en plus de ça, les durées des baux sont quand même plus contraignantes si un moment donné vous voulez revendre ou le récupérer pour vous-même. Moi, le conseil, ce serait effectivement premièrement : une ville que vous connaissez. Et deuxièmement : partez en location meublée sous le statut LMNP, au moins pour le premier. C’est quand même un bon mix.

– Célia Petrissans
Je suis tout à fait d’accord avec toi. C’est un petit peu le même retour d’expérience. Sinon, on a tendance à conseiller ce statut loueur meublé non professionnel pour un premier investissement parce qu’on multiplie les avantages fiscaux, on va pouvoir amortir le bien. Ensuite, on reste sur un régime de plus-values des particuliers qui reste un risque qui reste très intéressant lors de la revente avec des exonérations pour durée de détention. Ce qui fait qu’effectivement, au bout de 30 ans, on est exonéré au niveau de la plus-value.

Donc, pour investir, c’est un peu un bon compromis. Ça mixe plusieurs avantages. D’ailleurs, le statut de loueur meublé non professionnel est aujourd’hui un peu une anomalie fiscale. On peut amortir lors de la revente, on ne tient pas compte des amortissements pratiqués. Donc effectivement nous, en tant que conseil et d’un point de vue fiscal on peut relever les avantages de ce statut pour commencer à investir. D’autant plus qu’en dessous de 23.000 euros, il n’y a pas vraiment de contraintes 23.000 euros de recettes à l’année, il n’y a pas vraiment de contraintes.

Après, il peut y avoir d’autres problématiques, notamment sur la location saisonnière ou, si on rentre après, dans un statut de loueur en meublé professionnel. Mais voilà, là c’est d’autres problématiques par la suite. En tout cas, sur un premier investissement, on est en dessous de ce seuil. Finalement, nous, on renvoie également vers ce statut et ce sont les mêmes retours.

– Julien Loboda
Comme tu dis, ça reste une anomalie fiscale. Donc, tu viens de citer. On pourra même rajouter quand on est un petit peu malin et en anticipant bien, on peut cumuler le principe des amortissements avec les quelques avantages de la plus-value des particuliers, même sans attendre 30 ans. Mais il y a d’autres choses qui peuvent venir optimiser un peu tout ça. Ce serait vraiment dommage de ne pas en profiter. Surtout que c’est quand même. On ne sait pas combien de temps ça va durer encore après.

– Célia Petrissans
Mais quels seraient tes conseils pour des investisseurs qui seraient un peu plus expérimentés sur peut-être la typologie des investissements puisque tu as déjà investi, par exemple dans un local commercial ou en termes de nature d’investissement en termes de structure juridique. Qu’est-ce que tu pourrais conseiller à un investisseur, justement, qui a fait son premier investissement en location meublée ? L’investissement se passe bien. Maintenant, il souhaite évoluer, faire évoluer ses investissements. Et quels conseils tu pourrais lui apporter et sur quoi il pourrait se tourner ? Ou en tout cas, commencer à prendre des renseignements pour pouvoir envisager un second investissement ?

– Julien Loboda
Le gros conseil que je pourrais vous donner, c’est de prendre quand même plus le temps de la réflexion sur du long terme. Autant le statut LMNP sur le premier ne m’a pas posé de problématique, autant sur le suivant en fonction de l’évolution des lois. Mais aujourd’hui, si vous dépassez 23.000 euros, ça va avoir plusieurs conséquences fiscales au niveau de la Sécurité sociale des indépendants. Cette pensée sur du long terme va être de de vous dire :

Combien de temps, vous voulez conserver le bien ? Quelle va être la finalité de cet investissement ? Est ce que ça va être de dégager une rente mensuelle ? Il va falloir sortir de l’argent. Où est-ce que ça va être juste de créer du patrimoine? Auquel cas, l’argent ne va pas forcément être sorti, mais plutôt réinvesti. Ça, c’est important parce qu’en fonction de la réponse, je ne vais pas forcément orienter les gens vers le même type de statut. Si on prend un 4 ou 5, par exemple, le statut est simple.

C’est que si tu fais à L’IR ou à l’IS, le traitement fiscal n’est pas le même et les conséquences d’erreurs ne sont pas du tout les mêmes. Surtout pour la revente en L’IS ou là, ça peut vite faire très mal. Mais là, on parle aussi d’autre chose. Donc voilà, c’est vraiment nous poser la question quel va être l’objectif ? Parce que trop souvent, je vois des gens qui ne pensent pas assez long terme. Et malheureusement, la fiscalité des sociétés est quand même la plus stable dans le temps dans notre pays par rapport à la fiscalité des particuliers.

Et donc, si l’objectif est vraiment sur le long terme, ça vaut vraiment le coup de se poser la question.

– Célia Petrissans
Je pense que c’est vraiment une très bonne remarque parce qu’effectivement, c’est ça, on s’en rend compte, les sociétés à l’impôt sur les sociétés. La fiscalité ne va pas évoluer dans le temps. On parle pas du tout de remise en cause du statut de SCI à l’impôt sur les sociétés. Ça va être un statut stable, mais effectivement, ça dépend de l’objectif de chacun. Si on souhaite simplement générer vraiment du cash rapidement, avoir du cash-flow pour pouvoir avoir un complément de revenus ou si c’est une optique davantage patrimoniale, on souhaite faire simplement grossir son patrimoine dans le temps et être en tout cas très peu fiscalisés à l’impôt sur le revenu.

Personnellement, tout au long de nos investissements, cela me parait effectivement essentielle. Et après en termes de typologie d’opérations, est ce que toi, par exemple, la location saisonnière parce qu’on va dire qu’il peut y avoir des avantages et des inconvénients. Est ce qu’aujourd’hui, tu conseillerais à quelqu’un qui commence à investir ? La location saisonnière ou est-ce que, d’après toi, c’est plutôt un statut à envisager par la suite, une fois qu’on a fait une première opération qui fonctionne ? Comment tu appréhendes ?

– Julien Loboda
Il n’y a pas de réponse toute faite parce que justement, ce n’est pas fait pour tout le monde. La location saisonnière ou courte durée. Les deux, c’est à peu près la même chose, mais en fait, ça demande énormément de… C’est un peu comme une vieille locomotive. Tu vas mettre beaucoup de charbon au début. Ça demande beaucoup, beaucoup de travail et d’investissement au départ, parce qu’il faut mettre en place. C’est quasiment un mini business, la location de courte durée.

Il faut une équipe, il faut, il y a des plateformes de réservation, gérer, etc. Donc ça demande une logistique, donc ça demande beaucoup de boulot au début. Après, une fois que ça tourne, on peut y passer peu de temps gestion toutes les semaines. Mais voilà, déjà, tout le monde n’a pas forcément envie de faire ça. Je connais des gens qui ont essayé, puis qui ont changé parce que c’est aussi un certain feeling.

Après est ce que c’est bien de commencer par la location. C’est pareil, ça va dépendre des objectifs. L’avantage énorme de la location saisonnière. Si on parle plus d’avantages financiers, c’est généralement ce que je constate hors période de crise particulière, où l’activité peut être un peu en baisse. Mais c’est temporaire. Mais on constate, si on fait une moyenne sur l’année généralement, que tu multiplies à peu près par 3 à 4 des loyers par rapport à la location à l’année.

Ce qui est énorme. Alors t’as des charges de fonctionnement qui sont beaucoup plus élevées. Ça ne va pas se mentir non plus, mais disons que dans l’ensemble, le cash-flow net net restant est quand même globalement bien plus intéressant. Et donc, ça peut être une stratégie intéressante quand on démarre. Parce que ça peut déjà permettre de lever la crainte que moi, je pouvais avoir au démarrage les impayés de loyers, les locataires qui saccagent tout ça. Quand t’as jamais fait de location et que tu te focalises sur les titres des journaux, l’impression que les locataires saccagent tout.

Donc ça, ça évite déjà cette crainte. Et en plus de ça, ça peut permettre le cash-flow important peut permettre de re générer de l’épargne de trésorerie qui ensuite pourra permettre de basculer sur une deuxième opération ou de rembourser plus vite le prêt par anticipation, etc. Il n’y a pas de réponse universelle, mais ça va vraiment dépendre de l’objectif. Si votre objectif, c’est vraiment de recréer de la trésorerie et d’enchaîner après ça, peut être bien après. Si votre objectif, c’est déjà d’en faire un sereinement.

Vous ne voulez pas du tout y passer du temps dans ces conditions ? Je ne savais pas du tout la location saisonnière parce que ça ne sera pas du tout. Ça va demander énormément de boulot au départ.

– Célia Petrissans
Oui, c’est un petit peu une activité complémentaire. En tout cas, c’est une activité qui peut nécessiter une mise en place très lourde.

– Julien Loboda
En fait, c’est ça. Moi, quand j’ai commencé, je n’avais pas toute l’info disponible aujourd’hui. J’ai fait beaucoup d’erreurs et une erreur que j’ai faite c’était d’être convaincu qu’il fallait que je fasse tout moi-même : le ménage, le lavage des draps, des serviettes, le repassage, l’accueil des clients, etc.

Pendant un an, je faisais du saisonnier à l’ancienne du samedi au samedi pendant un an. Le samedi matin, j’allais faire l’état des lieux de sortie, le ménage, puis l’état des lieux d’entrée avec les nouveaux, tu vois. En fait, au bout d’un an, j’ai dit « ce n’est pas possible parce que là, tu te crées un deuxième job. Pas envie de faire ça tous les week-ends ». Donc après, j’ai délégué à une personne sur place une conciergerie qui est une société qui s’occupe vraiment de faire le ménage.

Moi, je ne mets plus les pieds dans les appartements ou très peu, mais bien évidemment, ce n’est pas venu naturellement. Tu vois, c’est quelque chose que je découvre avec l’expérience. Maintenant, c’est quelque chose qui commence à rentrer dans les mœurs parce qu’il y a des sociétés qui se sont développées. Les formations proposées, c’est des choses que j’explique de A à Z. Justement, pour éviter aux gens qui se lancent, tu te vois refaire la même erreur et de se recréer un job. Parce que c’est bien souvent l’image que les gens ont.

– Célia Petrissans
Bien sûr que ça peut être vite chronophage si tu ne délègues pas le parti. Et effectivement, d’après ton retour d’expérience, ce n’est pas forcément quelque chose qui va être adapté à quelqu’un qui a simplement un objectif patrimonial de faire grossir son patrimoine à long terme avec pas forcément d’intérêt pour le suivi régulier de l’activité. Ca ne s’adresse pas forcément à tout le monde, mais il faut bien peser le pour et le contre avant de commencer le mode d’exploitation.

– Julien Loboda
Il faut peser le pour et le contre, mais même aller au-delà, même si vous êtes convaincu.

Si vous êtes convaincu de vouloir faire du saisonnier ou de la courte durée. Gardez à l’esprit que l’investissement, il doit avant tout être rentable à l’année. Comme dans toutes les stratégies qui sont pour moi le saisonnier, c’est un accélérateur de cash-flow, mais ce n’est pas ne doit pas être le plus simple. Vous vous dites OK, mais bien à l’année, je suis déjà rentable. C’est super. Donc, si je dois le mettre en location à l’année, il est bien et parce que j’ai envie d’aller plus vite.

Je vais l’exploiter en saisonnier. Comme ça, je vais vraiment gagner du temps. Mais il y a beaucoup de personnes qui, malheureusement, font aussi cette erreur de se dire que le bien n’est pas rentable à l’année. Mais ce n’est pas grave parce que comme je vais faire de la courte durée, il va l’être.

En fait, il mise toute la stratégie sur des chiffres avec un taux de remplissage élevé, etc. Et malheureusement, ça, c’est très dangereux. On l’a vu, pendant le confinement, en l’occurrence, où l’activité location courte durée a fortement chuté. Il n’était pas à l’arrêt total non plus, mais il était quand même très ralenti et toutes les personnes qui ont misé uniquement là-dessus se sont retrouvées dans une situation un peu compliquée parce qu’il y avait des gens avec le confinement des bombes moi je le bascule à l’année et ce n’est pas grave, je reste rentable, donc je ne suis pas en danger. Mais les gens qui n’avaient pas suivi cette règle de base, ils ne pouvaient même pas se permettre de le repasser à l’année parce que ça leur faisait perdre de l’argent. Ce serait dommage de vous mettre dans une situation compliquée.

– Célia Petrissans
Pour rebondir sur ce que tu dis, je pense qu’il faut aussi rajouter le fait que la réglementation peut évoluer. C’est arrivé dans certaines villes, comme Bordeaux, par exemple. Et si la ville réglemente les locations saisonnières, que vous avez investi sur un logement pour l’exploiter seulement en saisonnier. Vous ne pouvez plus exploiter un saisonnier, ça va poser un problème. C’est ça la rentabilité, donc c’est une remarque qui me semble très pertinente et il faut vraiment avoir ça en tête avant de vous positionner sur un bien et effectivement valider que la rentabilité est déjà là en longue durée, parce qu’effectivement, en fonction de l’évolution de la réglementation, vous risquez d’avoir un investissement qui n’est plus rentable.

– Julien Loboda
Exactement, et même sans réglementation, juste peut être que dans 4 5 ans, vous en avez marre de faire du saisonnier. Parce que vous aurez envie de passer à autre chose, que la vie évolue aussi et qu’on n’a pas forcément les mêmes envies et peut être bien content de pouvoir le basculer à l’année sans avoir à le revendre, forcément.

– Célia Petrissans
OK, voilà. Très bien, merci. Merci pour ces conseils. Julien comment aujourd’hui… Parce qu’en fait, tu as commencé à investir dans l’immobilier déjà pour tes propres investissements, mais aujourd’hui, tu as une chaîne. Notamment, une chaîne YouTube qui est une chaîne référence sur la location meublée, saisonnière.

Aujourd’hui, est ce que tu peux nous expliquer comment tu accompagnes les investisseurs immobiliers ? Qu’est-ce que tu proposes aujourd’hui comme accompagnement pour les personnes, soit qui souhaitent commencer à investir ou soit qui ont déjà réalisé leurs premiers investissements et qui voudraient envisager d’autres statuts, d’autres types de projets d’investissement ?

Quel est l’accompagnement que tu peux proposer dans ce domaine ?

– Julien Loboda
Il y a plusieurs formules. Il y a plusieurs choses qui sont possibles. En fait, j’essaie justement de répondre à tous les besoins. Ça peut aller de la formule la plus généraliste à la formule la plus personnalisée. La plus généraliste, c’est que je vais proposer : des outils en ligne qui peuvent aider les investisseurs dans leur quotidien, ça peut être des simulateurs. Ça peut être des choses comme ça. Bien sûr, il y a une grosse partie de formation en ligne.

Ça, c’est destiné soit vraiment aux gens qui sont purement débutants où j’accompagne de A à Z. J’ai une formation phare qui s’appelle Investir et réussir, qui permet de voir si quelqu’un est complètement novice. Je veux faire un pas à pas de A à Z pour apprendre tout ça, parce que ça ne se lance pas sans apprendre ça, c’est primordial. Même des gens qui sont déjà un peu expérimentés ne savent pas s’adresser. La formation en ligne, forcément, à des gens qui ont déjà des connaissances de montage de structures juridiques, parce que là, on partira sur un autre type de prestation.

Mais même des gens qui ont déjà acheté régulièrement, typiquement un studio en location nulle. Le cas le plus simple qu’on puisse trouver où on fait des programmes de défiscalisation et qui se rend compte qu’ils ne sont pas forcément rentables, ça peut leur permettre de comprendre pourquoi ils n’ont pas cette rentabilité. Quelles sont les offres de repartir sur des bases saines ? C’est une première partie. L’autre partie qui est aussi importante, c’est de l’accompagnement.

J’appelle ça un one to one, c’est du coaching personnalisé. Soit vous avez une problématique particulière, on peut se voir ou s’appeler pendant une heure et on traite de la problématique. Sinon, je propose aussi du coaching. Sur un an, j’accompagne une personne de A à Z, mais c’est vraiment personnalisé de son objectif de départ. Je veux investir et on va définir ensemble quel est son objectif derrière est-ce que c’est plutôt Patrimonial cash-flow ? Quels objectifs temporels ? On va découler comme ça une stratégie et, on va ensuite aller à l’investissement.

– Célia Petrissans
Tu accompagnes sur toutes les étapes ? Comment ça se passe ?

Par exemple, sur la visite de biens : sur un bien, tu peux donner des conseils avant la signature du compromis ? Tu valides tous les éléments à vérifier avant de se positionner sur un bien ?

– Julien Loboda
Moi, je suis vraiment disponible pour la personne. C’est pour ça que c’est personnalisé. Je suis là à toutes les étapes. Je ne peux pas accompagner sur toutes les visites parce que ce serait très compliqué à gérer. Par contre, je fais une journée « terrain » avec la personne, justement pour lui montrer comment ça se passe. Concrètement, quelles sont les choses à regarder ? Les bonnes pratiques, les réflexes, les points de vigilance.

Comme ça, la personne, elle est capable, même si elle retourne visiter après toute seule. Elle a adopté ses réflexes et elle est capable de savoir ce qu’il faut regarder. Moi, je suis toujours là en soutien. C’est-à-dire que après chaque visite qui lui paraît intéressante, on analyse ensemble les chiffres clés, les photos ou le film qu’elle aura fait de la visite. Ça me permet de voir aussi, bien sûr, s’il faut faire une contre-visite et que la personne a besoin que je vienne.

Généralement, je m’arrange aussi pour venir. C’est quand même le principe analyste du compromis. Quelles sont les clauses suspensives ? Les clauses des conditions suspensives qu’on va mettre dedans jusqu’au bout. Et ça ne s’arrête pas à la signature. Parce qu’après, généralement, il y a une phase travaux. On retrouve une phase première mise en exploitation. Moi, j’arrête vraiment quand les locataires sont en place.

J’ai donc décidé de libérer les premiers loyers encaissés. On va dire que c’est comme ça. C’est l’idée, c’est que c’est vraiment personnalisé. Et après, entre les deux, j’ai des prestations intermédiaires. Parce qu’on est à Bordeaux, une fois par an, j’organise un séminaire principalement axé autour de la location meublée à Bordeaux. Et au-delà de ça, je suis régulièrement intervenant dans des événements et j’ai aussi un mastermind immobilier. Ça, c’est un intermédiaire entre la formation et l’accompagnement personnalisé.

Sur un an. Mais par contre, on est en groupe de dix. L’idée, c’est que je prends pareil des gens qui ont plutôt un profil débutant, qui ne sont pas forcément… Ça s’adresse encore à une typologie différente puisque ces personnes ne sont pas forcément autonomes. Tu vois comme tu pourrais l’être avec une formation en ligne, par exemple, ou derrière ton écran. Ça demande un peu de rigueur, là. L’avantage du Mastermind, c’est que t’es vraiment entouré de personnes.

Et avec un suivi sur un an pareil, on se rend compte régulièrement. Il y a des appels de groupe et moi, je fais vraiment un suivi des objectifs de chacun. L’idée, c’est aussi que je pars du principe que quand tu es entouré de personnes qui ont le même état d’esprit, tu passes beaucoup plus facilement à l’action parce que déjà, tu es dans une bonne dynamique et en plus de ça, tu t’engages aussi auprès des autres.

Quand tu es devant dix personnes épuisées, bon bah voilà moi mon objectif pour dans quinze jours, c’est d’avoir fait au moins cinq visites de biens. On le note et tu t’es engagé. C’est plus difficile de procrastiner de choix. C’est l’annulation de groupes exactement comme ça, surtout pour les gens. Tu vois qu’ils sont un peu isolés, mais pas forcément l’entourage de gens qui les soutiennent dans la démarche d’investir parce que souvent, on est vu comme des ovnis, surtout quand, autour de soi, on n’a pas de gens qui font de l’investissement.

Voilà, mon but avec ce mastermind, c’est aussi de casser cet isolement et d’avoir bah voilà, si vous êtes tout seul, vous êtes dans cette situation. Au moins, vous allez rencontrer des personnes qui sont exactement dans la même. Et tout le monde évolue en même temps.

– Célia Petrissans
Et après, ces réunions se passent comment ? Quelle périodicité ?

– Julien Loboda
Une fois par trimestre, on fait une journée à Paris parce que c’est le plus simple d’accès pour tout le monde en France. Et après, tous les 15 jours, il y a un coaching par groupe de 5. J’appelle, on est 5 en ligne et on note tous les 15 jours les objectifs entre ces séances. Les gens via les groupes privés sur WhatsApp, notamment, peuvent contacter et poser des questions.

– Célia Petrissans
On est vraiment dans un réseau, dans un écosystème d’investisseurs immobiliers. D’accord, ok.

– Julien Loboda
Et les craintes que tu peux avoir, toi, ta première visite. Tu dis, j’ai visité ça mais je ne sais pas trop si tu envoies ça au groupe. Tu sais que forcément, quelqu’un qui va te répondre dans l’heure qui suit ça, c’est un peu la force. Et ça, c’est pareil. C’est une fois par an que j’ouvre les inscriptions. Généralement, c’est aux alentours du mois d’octobre, tu vois et je prends 10 personnes. Et là, c’est vraiment sur candidature. Parce que le but, c’est que je veux des personnes qui ont le même état d’esprit, les mêmes valeurs et le même niveau.

– Célia Petrissans
Oui, qui soit motivé pour passer à l’action parce que si tu prends des personnes qui ont simplement un projet, mais qui ne mettent pas les choses en place, il n’y a pas forcément d’intérêt.

– Julien Loboda
Exactement et je préfère ne pas avoir 10 personnes, mais avoir des personnes vraiment qui vont bien s’entendre et qu’elles sont dans la même dynamique. Parce que c’est ça qui est important derrière que de faire prendre à tout prix 10 personnes et d’avoir un ou deux canards boiteux qui vont mettre à mal le groupe. Donc c’est un peu ça. Mais l’étendue des prestations que je propose, c’est de répondre un peu à toutes ces typologies de besoins.

– Célia Petrissans
OK, très bien. Julien, merci beaucoup pour cette interview, pour l’apport d’informations que tu nous as fait. De toute façon, on va mettre des coordonnées dans la description de la vidéo. Si vous souhaitez avoir des informations, on pourra directement te contacter grâce aux coordonnées de ton site internet. Sur ta chaîne YouTube, tu partages énormément de contenus sur la location meublée, notamment. Donc, c’est un peu la chaine de référence en France.

Donc, de toute façon, si vous avez des questions, vous avez peut-être déjà trouvé de l’information directement. Je pense qu’il y a pas mal de choses au niveau des vidéos. Et puis après voilà, si certaines personnes sont intéressées pour te contacter, de toute façon, on mettra toutes tes coordonnées en description de la vidéo sans problème. J’en profite pour vous rappeler de vous abonner. N’hésitez pas à vous abonner à la chaîne pour recevoir tous nos nouveaux contenus, toutes nos nouvelles interviews.

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On se retrouve très bientôt pour une prochaine vidéo. Merci Julien, Au Revoir !

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