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Développer son business en ligne – Interview avec Romain Plagnard

( transcription texte de la vidéo ) 

– Célia Petrissans
Bonjour Romain et merci d’accepter cette interview ! Tout d’abord bienvenue Chez PMC expertise comptable.

Sur notre chaîne et notre site, on partage du contenu pour les créateurs d’entreprise, mais également pour les entrepreneurs qui souhaitent développer leur entreprise. On interviewe des personnes comme toi qui ont une spécialité, un domaine d’intervention spécifique et qui peuvent apporter du contenu intéressant pour pouvoir développer son activité.

– Romain Plagnard
Très bien, merci Célia en tout cas de m’accueillir sur ta chaîne.

– Célia Petrissans
Merci d’accepter cette interview. Juste avant de commencer Romain, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

– Romain Plagnard
Je m’appelle Romain Plagnard. J’ai 38 ans. On est en 2020, ça fait quasiment 20 ans que j’entreprends sur l’internet. J’ai toujours aimé ça. C’est devenu une passion très, très vite. Et du coup, je peux dire que j’ai aussi la fibre de mes parents d’entreprendre.

Quand j’ai vu qu’Internet me plaisait, j’ai allié ma passion avec Internet et je me suis mis à entreprendre. Donc, réellement, j’ai commencé en 2001, j’étais encore au lycée. Et je savais que je ne voulais pas travailler en tant que salarié. Je savais que j’avais envie de me lancer dans une activité à laquelle j’étais mon propre patron. Donc, je suis parti de ça.

Depuis, mon parcours a été parsemé d’embûches et de réussites aussi. Mais en tout cas, là, ça fait vingt ans que j’entreprends. Aujourd’hui, toute la pédagogique que j’ai acquis, je l’enseigne sur Internet. J’aide des personnes à se développer, à créer une activité sur le Web ou développer leur activité s’ils ont déjà quelque chose sur Internet. Je les aide à améliorer leur visibilité, à avoir plus de clients, etc.

Aujourd’hui, j’ai joint l’utile à l’agréable. Ma passion est devenue vraiment un job à part entière auquel j’enseigne et je transmets une pédagogie. Voilà ce que je fais aujourd’hui.

– Célia Petrissans
Donc tu interviens principalement avec deux typologies de clientèle.

– Romain Plagnard
C’est ça. C’est ce qu’on disait tout à l’heure, j’interviens sur les gens qui veulent vraiment créer donc qui partent de 0, quasiment, qui veulent vraiment démarrer, donc les débutants. Et j’interviens aussi pour les gens qui sont plus intermédiaires ou confirmés, qui ont déjà une activité en dur ou web également, en d’autres mots déjà quelque chose qui tourne. Je les aide à développer et à trouver des nouveaux canaux d’acquisition nouveaux clients, nouvelle visibilité sur Internet.

Donc, voilà. J’ai deux typologies de clients. Aujourd’hui, j’aide à créer ou développer leur activité sur le Web et purement web.

– Célia Petrissans
D’accord, très bien merci. Nous quand on accompagne des entreprises, on se rend compte surtout avec le contexte le COVID, etc. Aujourd’hui, beaucoup de personnes souhaitent justement développer une activité en ligne pour faire face à la crise, pour apporter un complément de revenu ou pour remplacer en tout cas une partie, une partie des revenus en tout cas de la perte d’activité. Développer une activité en ligne, ça devient quelque chose qui est vraiment essentiel et quasiment tous les secteurs d’activité.

Je pense qu’on a tous besoin de communiquer. Il y a vraiment une nouvelle clientèle, c’est-à-dire qu’il y a vraiment des personnes qui étaient au départ vraiment dans des business physiques locaux, qui se mettent à s’intéresser à l’activité en ligne et en tout cas, essayer de digitaliser en partie leur activité. On rencontre vraiment des personnes qui souhaitent digitaliser leur activité.

Aujourd’hui, pour ces personnes-là, est ce que tu pourrais nous donner quelques conseils ? Où en tout cas, par exemple, un plan d’action pour quelqu’un qui a vraiment un business physique et qui veut commencer à développer une activité en ligne complémentaire.

Quels conseils pourrais-tu apporter à quelqu’un qui souhaite développer une activité en ligne ? 

– Romain Plagnard
Alors, je vais malheureusement ou heureusement, je ne sais pas prêcher pour ma paroisse. Parce que tu l’as bien dit et je l’ai vu pendant le COVID. Malheureusement quand on fait cette vidéo-là aujourd’hui, il y a la pandémie qui a eu lieu et qui est encore là. Donc, il n’y a pas beaucoup de gens. En tout cas, ça a changé finalement, l’état d’esprit de beaucoup d’entrepreneurs et beaucoup de non-entrepreneurs qui ont dû changer leur fusil d’épaule et adapter le web avec eux.

Certains étaient anti Web, mais ils se sont rendu compte qu’il fallait quand même y être présent et communiquer. En fait, c’est beaucoup ont fait des belles choses. Mais beaucoup ont fait un petit peu tout et n’importe quoi en se servant du web, en pensant que c’est facile. Le web, ça peut être facile, c’est vrai. Mais là, je vais le dire parce que je vois souvent, c’est que les gens vont sur Internet, Facebook, etc. Ils voient que c’est facile pour communiquer entre eux, entre amis, etc.

Mais dès qu’on commence à parler un peu plus pro, un peu plus sérieux pour notamment faire tourner sa boîte, c’est encore autre chose. Donc, là où je dis que je vais prêcher un petit peu pour ma paroisse, j’ai envie de dire à ces gens-là qui voudraient se lancer ou s’approcher du Web qu’on soit débutant ou confirmé. C’est quand même important de s’entourer de gens qui peuvent les aider à faire les bonnes actions parce qu’on peut aller dans tous les sens.

Mais ça peut aussi très vite coûter en temps et en argent. Parce que le Web, à la base, c’est gratuit l’abonnement au Web, mais je veux dire le reste, c’est gratuit. La culture est devant nos yeux, mais on peut vite s’y perdre et vite aller un peu, n’importe où, n’importe comment.

Donc, j’ai déjà envie de dire en premier conseil que je pourrais donner aux gens qui regardent cette vidéo, c’est d’être accompagné ou alors d’accepter de se former. Pas forcément avec des formations payantes, mais allez sur YouTube, sur des blogs, des forums et lire, lire et se renseigner un maximum. Bien souvent, la typologie de gens dont tu parles, qui sont de jeunes entrepreneurs, n’ont pas forcément le temps de passer des heures et des heures à regarder des vidéos YouTube, bien que ça peut devenir une passion. Donc, dans ces cas-là, il faut quand même être accompagné pour faire les bonnes actions.

Après, ça va dépendre des jobs. Je vais parler du restaurant parce que les restaurants ont été très impactés par la crise. Beaucoup, beaucoup ont attendu. En fait, ça s’est passé comme ça pendant un mois. Tout le monde attendait de voir à quelle sauce, il allait être mangé. Il y a eu le confinement et ils ont arrêté leur activité. Puis, doucement, certains se sont rendu compte que le Web pouvait leur permet de gagner de l’argent.

Ils ont commencé à faire les fameux « à emporter », à communiquer sur les réseaux sociaux, beaucoup. Sur leurs sites, mais beaucoup de réseaux sociaux. Et c’est comme ça que beaucoup de restaurants ont finalement suivi et se sont rendu compte que finalement, Internet pouvait leur apporter quelque chose. Peut-être un élément complémentaire. Et donc après, ça a été vite en besogne. C’est très bien. Il y a beaucoup aussi qu’on fait un petit peu n’importe quoi à communiquer en tous les sens.

Je ne sais pas si le temps passé leur a permis de récolter de l’argent comme ils espéraient. Mais en tout cas, c’est un moyen de se lancer et les restaurants étaient pour moi un bel exemple puisque beaucoup de restaurateurs qui sont purement des génies dans la cuisine, mais qui ne sont pas très bons sur le web ou la communication. Les réseaux sociaux, ce n’est pas leur truc.

Pour eux, ça peut être un peu pêché. Dans ces cas-là, vraiment, j’ai envie de dire de se faire accompagner, de trouver des gens peut être comme moi ou d’autres sur Internet qui vont les aider à prendre les bons chemins, les aiguiller. Les renseigner sur les questions comme toi, tu pourrais avoir tes clients sur les questions qui se posent et d’avancer. Il faut faire attention à ça. Mais aujourd’hui, c’est vrai que l’on a un bel outil où n’importe qui peut se lancer. Attention à ne pas faire n’importe quoi.

Je ne sais pas si ça répond précisément à ta question, mais en tout cas, la pandémie a vraiment changé la mentalité des gens. Notamment les entrepreneurs qui étaient peut-être parfois réticents avec le web ou qui communiquaient vraiment en dents de scie. De temps en temps, tu fais des petites publications et c’est bien.

Aujourd’hui, ils se sont rendu compte qu’il fallait plus que ça et que le Web, malheureusement ou heureusement, pouvait apporter clairement un flux de clients qui n’était pas négligeable vu ce qui se passe. Parce qu’aujourd’hui, un coup on doit être fermé puis être ouvert, un coup il y a le couvre-feu, après on ne sait plus trop. Le web, il faut l’approcher, mais de manière pas en mode touriste et vraiment de manière pro et se renseigner auprès des bonnes personnes et se former.

– Célia Petrissans
On le voit vraiment. Certains ont réussi à se réorganiser, se réorienter. Et on voit que certains commerçants ont réussi à développer du « click and collect ». Et grâce à ce système, ont pu continuer à travailler avant la fin du confinement. Donc on voit que c’est un outil qui est vraiment extrêmement puissant pour développer aussi une activité locale, mais en fonction des secteurs d’activité. Aussi, développer une activité qui peut être exercée, en définitif, cela dépend de son secteur d’activité, mais presque dans toute la France.

Donc, ça permet aussi également de développer des nouveaux marchés et de développer le locale. Tout, peut être envisagé. Après, je te rejoins vraiment sur l’aspect se faire accompagner puisque de toute façon, quand on a la casquette de chef d’entreprise, on doit faire des tâches qui sont souvent très variées, on a pas le temps de tout faire. Et un moment donné, si on veut se développer. De toute façon, il faut se faire accompagner par les bonnes personnes, par des personnes qui sont compétentes dans leur domaine.

De toute façon, je ne peux que rebondir positivement sur ce que tu viens de dire.

– Romain Plagnard
Juste rebondir sur un point également. Quand je dis ça, je dis aussi que chaque personne, même entrepreneur, même bien chargé, qui a pleins de jobs et pleins de choses à faire à côté. Il peut se lancer lui-même. Sur Internet aujourd’hui, cette magie… Je ne vais pas me faire que des amis en disant ça… Mais on n’est pas obligé de passer par une boîte digitale qui va proposer des services. Parfois, ça peut coûter cher. C’est vrai, mais s’il y a du résultat tant mieux.

Mais je veux dire sans passer par un prestataire extérieur. Un entrepreneur peut de lui même digitaliser sa boite, faire la communication, etc. Bien sûr, ça lui prend du temps, donc quitte à embaucher peut être une personne au sein de sa boite. Mais ce qui est bien avec Internet, c’est qu’on n’est pas obligé de passer par un prestataire extérieur. On peut se former par un prestataire extérieur, bien sûr, se former pour apprendre les outils. Mais après, on peut être en capacité toi ou moi comme n’importe qui d’autre de se lancer sur le web à sa manière.

Après, on n’est pas des multinationales. On peut se lancer juste si, par exemple, tu parlais de local, on peut parler en local. Après, effectivement, ça peut être national. Communiquer en local, tout le monde peut le faire, mais il y a une certaine manière de faire.

Une personne qui se lance sur une activité en ligne, doit plutôt développer les réseaux sociaux, un site internet… ?

– Célia Petrissans
Justement quelqu’un qui voudrait se lancer, commencer peut être à communiquer en ligne. Quels conseils tu peux lui donner ? Sur quoi est-ce qu’il faudrait aller ? Aller sur les réseaux sociaux ? Développer le site Internet ? Quels conseils tu pourrais apporter à quelqu’un vraiment qui veut lancer cette activité en ligne en tout cas.

– Romain Plagnard
Alors, je dirais que le conseil que je peux donner déjà le premier conseil, ça va être d’être régulier. Si dès le départ, le personne se dit : « je veux aller sur le web ». OK, il n’y a pas de problème, elle peut le faire. Par contre, si c’est pour poster ou mettre un truc une fois tous les 6 mois, il faut qu’elle se dise que c’est mettre un coup d’épée dans l’eau.

L’analogie que je vais faire, c’est comme le mec qui va aller courir ou la nana qui va courir aux toilettes. Tiens, je vais me remettre en forme je vais courrir cette semaine. Elle court qu’une fois, et après elle ne court plus pendant 6 mois. Au final, ça ne sert à rien. Ça donne du bon sens dans sa tête pour le jour où elle a été courir mais après il n’y a plus rien.

Donc le web; c’est pareil ! La personne qui veut se lancer doit avoir dans sa tête déjà un plan d’action très clair. Dans le sens où elle se dit : « j’accepte que toutes les semaines, je m’autorise une heure, deux heures, trois heures à passer du temps sur Internet, à communiquer ». Et si je fais ça pendant 6 mois, un an, ça tout le temps.

Si la personne arrive à se mettre ça en tête. Je dirais que là, elle a toutes les chances de se lancer et de réussir. Si maintenant, elle est en mode touriste encore une fois et communique comme ça par-ci par-là, parce que c’est amusant. C’est pas une vraie stratégie. Je dirais que ça sert à rien. Il vaut mieux garder son énergie pour autre chose.

Maintenant, la personne qui se lance, je lui conseille d’aller sur les réseaux sociaux parce que les réseaux sociaux, c’est gratuit. Alors attention, il ne faut pas aller dans tous les sens. Il n’y a que 24h dans une journée. C’est d’aller communiquer sur les endroits où sont ses clients. Si elle sait que sur Facebook, il y a la majorité de ses clients autant communiquer dessus. Par exemple pour les femmes, souvent la déco, il y a Pinterest qui peut être sympa. Si la personne sait que c’est là-bas alors elle va communiquer dessus. Donc se concentrer sur un ou deux réseaux sociaux sur lesquels il y a ses clients.

Et en parallèle, je conseille de créer un petit site Internet, même petit, avec ce qu’on appelle WordPress. WordPress est un blog gratuit. On peut créer un petit truc sympa, mais ça permet surtout d’être trouvable sur Google. Donc ça veut dire qu’on peut communiquer sur les réseaux sociaux. Et si les réseaux sociaux marchent pas autant qu’on aimerait ou même font du buzz dans le sens où on arrive à attirer des clients. Ça n’empêche pas de travailler sur son site web pour travailler le référencement.

Toutes les personnes qui ont peut être recherché quelque chose sur Google, ou peut-être potentiellement retrouvé le site de cette personne là. Et bien ça lui apporte du trafic gratuitement.

Il faut aller gratter là où le trafic est gratuit, mais par contre, je dirais un site internet et les réseaux sociaux. Et encore une fois, la régularité. Communiquer, communiquer tout le temps, tout le temps ou régulièrement pour que les gens ne vous oublient pas.

C’est le principe de base que je pourrais donner aux personnes qui veulent se lancer. Ces principes de base paraissent simples mais ils sont tellement très vite oubliés.

Combien de personnes j’ai vu se lancer me dire « ouais, je vais le faire et tout ». Trois semaines après, il y a plus personne. Les gens étaient en train de faire d’autres choses parce qu’ils ont vu que leur action initiale, c’était long à mettre en place, ça n’a pas démarré comme ils voulaient. Mais le Web, c’est un travail de longue haleine.

Ce n’est pas en claquant des doigts et tout le monde arrive. À moins d’avoir de l’argent et faire de la pub tout de suite. Maintenant, ok. Mais quelqu’un qui veut se lancer en plus en complément d’une activité ou qui veut démarrer une activité avant de sortir des budgets faramineux.

Déjà se concentrer sur la régularité, la communication, un site Internet et des réseaux sociaux. Après, on peut parler de YouTube et autres, mais on va pas partir dans tous les sens. Je dirais que ça c’est déjà les bonnes bases pour démarrer son business sur Internet.

– Célia Petrissans
On peut dire que c’est le socle de base, la carte d’identité. C’est à dire qu’aujourd’hui, tout le monde a tendance à chercher sur Google. On cherche n’importe quoi quand on va taper les éléments sur Google. Donc, effectivement, à partir du moment où déjà on n’a pas de site Internet on n’existait pas. Il nous manque quelque chose, je pense.

– Romain Plagnard
Si tu veux. Il y a 10 ans de ça, les gens le faisaient pas. Par exemple, un site Internet tu as : ton activité, tu as des mentions légales, ton numéro de téléphone, ton adresse. Il faut jouer le jeu, c’est comme ça. Et les gens cherchaient pas spécialement.

Aujourd’hui une personne qui se renseigne, par exemple sur toi, Célia, elle va taper ton nom dans Google, elle va aller voir ton site, aller voir qui tu es. Elle peut même aller regarder tes mentions légales pour se rassurer, se dire « cette personne existe vraiment. OK, je vais aller la voir ». Il y en a pleins qui font ça. Il ne faut pas négliger ça. Des fois, on dit « ouais les mentions légales », alors déjà les mentions c’est obligatoire et d’avoir un site, c’est une carte de visite.

Donc, quand on dit les sites ou les blogs c’est mort, c’est pas vrai. Parce que tu fais juste un site, même tout simple, qui présente son activité, ton parcours, par exemple. Juste ça, et bien la personne qui veut venir te voir, par exemple en cabinet. Elle va peut-être se renseigner sur le web avant. Elle sera rassurée et va venir chez toi, sera plus ouverte et peut être plus enclin à devenir cliente. Donc, le web il ne faut pas négliger sur le site Web, effectivement, de bien communiquer, d’apporter les bonnes informations, ce que les gens cherchent, ils regardent ça, vraiment.

– Célia Petrissans
Oui, pour se rassurer. Oui, la base, c’est ça c’est d’avoir au moins un site vitrine sans forcément avoir un site e-commerce qui présente ton activité.

Sur l’aspect référencement local, il y a un service de Google ? Comment ça fonctionne pour apparaître au niveau d’une carte de plan ?

– Romain Plagnard
Alors, en fait, il y a ce qu’on appelle « Google My Business ». Google Maps Business ? C’est très simple. Les gens peuvent taper Google My Business dans Google, ils tomberont directement dessus. Ils s’inscrivent, c’est gratuit. En fait, ils vont te demander de remplir une sorte de carte d’identité.

Donc, tu remplis : ton nom, prénom, l’URL de ton site. Si t’as pas de site, c’est pas grave, ils vont te demander l’adresse, etc. Pour confirmer l’adresse, ils vont t’envoyer un courrier, que tu reçois en quelques jours, tu valideras le code. Et une fois que ton code est validé, quand les gens vont par exemple taper dans ta localité cabinet comptable, dans leur Google Maps ils vont avoir un petit encart et verront que ton cabinet existe. C’est déjà un moyen physiquement d’être présent et de leur montrer que t’es là.

Ensuite, le fait de faire ça, ça va favoriser ton référencement local. Attention, quand je dis ça, il faut pas croire qu’on va être 1er tout de suite. Moi, dans mon petit village, je pourrais être premier demain toi à Bordeaux, c’est différent. Il y a déjà des concurrents. Mais en tout cas, ça apporte déjà une fiche à ta société, à ton activité. Donc il ne faut pas négliger. Donc je commencerais par le deuxième point que je peux donner qui est tout simple. Souvent, on me dit « oui mais moi, je suis pas référenceur je ne connais rien au référencement » très simple !

Les clients, les gens qui veulent se lancer, où est ce qu’ils sont ? Et qu’est ce qu’il tape comme requête ? Qu’est ce qu’il tape dans Google? Si, par exemple, c’est un « cabinet d’expertise comptable Bordeaux » et bien, ce que je conseille de faire, c’est quand on a un site Internet. C’est d’essayer de bien réutiliser ces fameux mots clés. Alors attention, on pense pas me permettre de partout, ça sert à rien, mais quand on écrit un texte, on se présente quand on met n’importe quoi sur son site.

Bien reprendre les mots clés que des potentiels clients pourraient taper en recherche locale sur ton activité juste en faisant ça, un peu de travail bien sûr et quelques mois passés. Déjà, tu peux avoir des résultats.

Je donne un exemple, j’ai un ami qui est carreleur dans un village de 4000 habitants. Je sais que son site, on l’a optimisé correctement. Il a fait une fiche Google My Business. Le site est très simple. Ça présente juste des photos et il n’y a rien de rien de très compliqué. Juste ça, il est premier dans les carreleurs et du coup, il a reçu déjà des appels de gens qui ont demandé des devis. C’est tout bête, mais si on n’avait pas fait ça, il aurait pas eu ses fameux devis. Et pourtant, on n’a pas fait grand chose. On a fait du texte, on a fait de Google My Business et c’est tout.

Donc, être présent localement artisans, commerçants, entreprises, c’est super. Après, il y a ceux qui vont dire j’ai trop de clients, tant mieux si vous avez trop de clients mais on n’est jamais à l’abri de.

Ça je l’ai entendu donc je le dis, ça. Ce que je dis jusque là, c’est gratuit. Ça prend un peu de temps, ça prend une heure ou deux, mais au moins, ça assure un côté visible sur le web. Moi je conseille de faire ça : google my Business sur son site pour juste optimiser, prendre des textes, des mots clés, rapport à ton activité et aussi localisation. Souvent, parler de la ville ou des endroits de la ville comme ça, ça montre à Google que tu es dans le coin et ça le favorise et ça l’aide à mettre en tête des recherches.

– Célia Petrissans
Oui, l’inscription sur Google My Business c’est gratuit. Donc ça il faut le faire. Quand on cherche en fait quelque chose, c’est là où on voit la carte et les différents professionnels positionnés sur une carte de secteur ?

– Romain Plagnard
Je vais donner un petit conseil même une astuce. Alors ça c’est bien et pas bien mais si on le fait sciemment, c’est bien. Il n’y a pas très longtemps, aussi j’ai un ami qui est dans un domaine très concurrentiel, pas loin de chez moi, dans une ville de 40.000 habitants. Et pour le faire passer premier, c’était pas évident, parcequ’il y a déjà d’autres gens qui sont sur le même marché. Ce qu’on a fait, c’est qu’on a demandé à tous ses clients de jouer le jeu sur les six mois, pas tout de suite, de noter un avis et donner un avis sur Google My Business.

Le fait de donner des avis, ça montre à Google qu’il y a de l’action, qu’il y a des clients. Il y a des gens en interaction, des gens qui cliquent, etc. Et ça favorise et ça aide. Alors ce n’est pas la recette miracle, mais ça aide à propulser quand même parfois la personne devant ses concurrents.

Donc, le fait d’avoir des avis, ça aide. Attention il ne faut pas faire ça n’importe comment lui fait que ses vrais clients sont des vrais témoignages. Maintenant, il y en a qui trichent un peu mais je conseille de le faire avec ses clients. Dès qu’on a un client on demande un avis et ça aide à pousser un peu sa fiche. Et c’est comme ça que l’on peut plus facilement tout trouver sur Google Maps, par exemple. Ou quand tu fais une recherche sur Google, exact ça aide.

– Célia Petrissans
Très bien pour ces conseils. Je pense que c’est déjà la base. Aujourd’hui, tout le monde n’a pas au moins un site Internet vitrine qui présente ses services ou ses produits. C’est important de pouvoir commencer, au moins de cette manière. Et après Google My Business c’est intéressant pour les personnes qui souhaitent développer leur activité en local.

– Romain Plagnard
Je vais ajouter aussi une chose. Si les personnes ne se sentent pas à faire se faire un site Internet. La première chose que je conseille, c’est de créer une page Facebook. Ça tout le monde peut le faire. Une Page pro, dans laquelle il faut bien mettre : le nom de l’entreprise, le responsable, les coordonnées, un premier post où la personne explique où elle habite, où est, etc. Remettre tous les mots clés sur la fameuse fiche sur la page pro Facebook et laisser. Si elle laisse comme ça, il y a potentiellement des chances qu’elle arrive dans les premiers résultats de Google.

Bien sûr, encore une fois, ça dépend de la concurrence. En tout cas, ça me permet de faire de la visibilité. Donc sans avoir de site Internet déjà, ça permet aux gens de te retrouver sur une page Facebook. Mais au moins, il y a ton nom gravé quelque part. Ça peut être un début, mais vraiment, je pensais qu’avoir un site Internet, c’est bien.

– Célia Petrissans
Au moins la page facebook. L’idéal étant quand même d’avoir un site internet. Quelles sont les erreurs que tu rencontres chez les clients que tu accompagnes ?

Quelles sont les erreurs que tu vois fréquemment et qu’il faut éviter pour quelqu’un qui souhaite développer son activité en ligne ?

– Romain Plagnard
Il y a un truc qui se passe aujourd’hui. Ça rejoint un petit peu ce que j’ai dit tout à l’heure. C’est qu’en fait, moi qui baigne dans le Web et mes clients commencent aussi à baigner dans Web enfin en tout cas, ils voient. On voit souvent des publicités dans tous les sens sur Facebook puis ailleurs. On se rend compte parfois suivant les pubs, que c’est facile. Qu’on peut faire de l’argent en peu de temps, d’avoir plein de clients. Ça, ce sont les promesses un peu marketeur pub qu’on peut voir. Et du coup, les gens pensent que c’est simplement en likant ou en faisant une petite pub a 5 € sur Facebook qu’on va avoir pleins de clients. Ce n’est pas ça la réalité.

L’erreur principale que je vois, c’est donc de ne pas être persévérant. J’ai des gens qui vont se lancer, qui sont plein d’entrain qui ont un vrai projet, ils vont faire 15 jours, 3 semaines, un mois et ils vont s’essouffler. Et tu demandes, le mois d’après, ils ne sont limite même plus là. Parce qu’en fait, ils se sont rendu compte que les actions qu’ils ont mis en place n’ont pas pour l’instant pas porté leurs fruits. Mais ils se sont découragés avant même que ça prenne.

Le Web, ce n’est pas de la magie qui tombe du ciel. Le Web, tu peux devenir millionnaire en 3 jours. C’est arrivé, il y a eu des buzz, mais comme tu peux devenir millionnaire dans 15 ans, il n’y a pas de moment ultime.

Tout ça pour te dire que la vraie erreur que je vois, c’est de ne pas être persévérant. Parce qu’il y a plein de rêveurs, il y a plein de gens qui veulent se lancer sur le Web. Ceux qui réussissent, moi en tout cas ceux que je vois, tous ceux qui ont réussi et réussir, ça peut être, à son échelle. Réussir, c’est se faire son premier client. C’est peut-être son premier million, ses premiers 10.000 euros.

Je ne sais pas, la réussite est propre à chacun. Sauf que ceux qui ont réussi, ce sont ceux qui ont été persévérants. Ils ont été justement là où les autres ne vont pas et c’est là où il y a de la place. Sur la ligne de départ, on est tous logé à la même enseigne.

Et ceux qui réussissent, ce sont ceux qui auront envie, qui ont l’ambition d’y arriver. Ceux qui savent que le Web, ils ont quelque chose à en tirer et ils ne lâchent rien. Et si on réussissait tout du premier coup, ça serait trop facile. C’est comme l’entrepreneuriat, c’est la même chose. D’un côté, c’est une pensée limitante et ne pas être persévérant. De l’autre, c’est l’erreur principale que je vois et celle-ci vraiment ça flingue des gens… J’en vois qui sont super enthousiastes et quelques jours après ils sont limite en black-out total, burn-out total parce que ça ne marche pas. Mais il faut laisser le temps au temps.

La persévérance, c’est le maître-mot. Pour moi, c’est ce qui peut amener à réussir. Et si tu n’en as pas, tu vas te tuer dans l’œuf avant d’avoir éclos.

– Célia Petrissans
C’est tout simplement d’avoir une stratégie sur le long terme. C’est important d’être accompagné justement pour aider à la mise en place d’actions récurrentes dans le temps. Et c’est ça, qui permet d’avoir des effets. De toute façon, c’est comme pour tout, comme en entreprise, quand tu mets en place des actions pendant une semaine et que ça ne fonctionne pas, que tu t’arrêtes il ne se passera pas grand chose de toute façon.

Et puis, un bon entrepreneur doit savoir qu’il peut se planter. Et sa réussite, c’est justement. Il va se relever. Il va trouver des solutions. Quelles sont ses erreurs ? Il va essayer de rebondir et ça, c’est un entrepreneur. Sur le web, je dirais qu’aujourd’hui, on aurait fait l’interview il y a 10 ans, je ne t’aurais pas dit ça. Aujourd’hui comme le web s’est professionnalisé, il y a beaucoup de monde pour sortir du lot et pour tirer son épingle du jeu. Il faut être professionnel, donc effectivement se faire accompagner.

Je vous donne un exemple. Il y quelqu’un que je coachais et que j’ai accompagné, qui travaille dans un domaine super concurrentiel qui est l’immobilier. Et bien, le mec il s’est formé, il n’a pas arrêté. Il n’a jamais, jamais lâché. Il a continué. Aujourd’hui, il a un business qui commence justement à bien se développer.

Mais si il avait quitté le navire au moment où il a commencé à se décourager, Il y a longtemps qu’il ne serait plus là et il serait peut-être en train de faire autre chose. Mais il n’a pas lâché. C’est l’exemple type de la personne qui a voulu, qui a continué. Alors, il ne faut pas non plus aller droit dans le mur, mais il s’est fait accompagner par les bonnes personnes. Et du coup, aujourd’hui, en étant persévérant, ça commence à payer.

Voilà, tout ça pour dire qu’on a rien sans rien. Donc, le web, c’est ça. Il y a 10 ans, en arrière, c’était facile. Tu mettais un truc sur Internet, tu avais des clients, ça allait plus facilement, il y avait moins de monde et moins de concurrence. C’est génial. Aujourd’hui, en 2020 et dans les années qui viennent, ce n’est juste pas possible. Il faut vraiment se professionnaliser, se faire accompagner aussi ou apprendre, en tout cas. Mais de persévérer et de ne pas baisser les bras au moindre premier obstacle.

– Célia Petrissans
Bien sûr, non. Mais c’est un vrai métier qui devient un métier.

– Romain Plagnard
Ça, c’est vrai, ça se professionnalise vraiment. Aujourd’hui, ce n’est plus du tout pareil.

– Célia Petrissans
Au niveau des erreurs, tu vois d’autres choses chez des entrepreneurs qui essayent de développer leur activité ?

– Romain Plagnard
L’autre erreur que je vois, c’est qu’arriver à un certain niveau, tu ne peux plus tout faire.

À un moment donné, toi comme moi, on a chacun une zone de génie, une zone dans laquelle on aime enseigner. On aime faire bien d’autres choses qu’on aime moins. Je vais apprendre ce que j’aime beaucoup apprendre. Mais après, à un moment si tu veux développer, il va falloir accepter de déléguer.

Pour un entrepreneur, il peut créer un poste ou déléguer ça à sa secrétaire ou à son comptable. Je ne sais pas. Il délègue à quelqu’un dans son entreprise, mais il le fait faire. Une personne toute seule dans son coin, elle peut commencer à faire appel à un prestataire. Souvent, on va me dire « ça coûte cher ». Mais alors attention, est-ce que tu es prêt à payer un prestataire qui va coûter x euros, mais qui va t’en rapporter x de plus.

Il faut se poser les bonnes questions. Faire intervenir un prestataire, c’est un investissement, ce n’est pas un coût comme si on achetait une télé 180 cm qui va durer trois ans et c’est fini. Là, on mise sur soi, on investit sur soi. Donc le fait de tout vouloir, tout faire, ce n’est pas possible. Donc, à un moment donné, il faut commencer doucement à aller là où tu gagnes de l’argent. Qu’est-ce qui te fait gagner de l’argent ? C’est par exemple enseigner ou je ne sais pas, faire de la comptabilité et à côté tout ce qui est annexe : faire la communication, faire ci faire ça, c’est pas ton truc. Tu peux déléguer. Et donc, il faut apprendre à déléguer les bonnes choses.

La deuxième erreur que je vois, c’est d’être sur tous les fronts. Arrivé à un moment donné, on est épuisé. On voit qu’on n’a pas gagné l’argent qu’on espérait ou pas eu autant de clients qu’on espérait parce qu’on était tellement partout qu’on ne s’est pas concentré sur la tâche qui nous fait gagner de l’argent. Ca peut être problématique assez rapidement.

– Célia Petrissans
Bien sûr, nous, on le voit. Cet état d’esprit c’est un problème pour se développer par la suite. Parce qu’on ne peut pas tout faire. Donc, effectivement, après, c’est le boulot de l’entrepreneur, justement, de déléguer ses tâches et de se concentrer sur sa stratégie et sur là où on apporte de la valeur. Après, quand l’activité se développe aller préparer des postes pour un dirigeant d’entreprise, ça n’a pas forcément de sens. Économiquement, ça sera plus intéressant qu’il prenne quelqu’un, un indépendant par exemple, pour lui préparer des postes qui auront certainement un taux horaire inférieur à son taux d’activité et qui puisse être concentré sur son secteur d’activité. Là où il a une vraie valeur ajoutée.

– Romain Plagnard
Exactement, prends ton exemple. Si toi tu étais au four et au moulin, tu ne pourrais pas donner d’aussi bons conseils à tes clients parce que tu serais concentrée à faire et de la saisie et des bilans. De l’autre côté, tu aurais des rendez-vous avec clients et de nouveaux clients aussi. Des gens qui sont déjà clients, qui cherchent à avoir des réponses. Tu ne pourrais pas tout faire. Tu vas être épuisée. Donc si tu n’avais pas des collaborateurs, ça, tu resterais peut-être dans ton milieu, mais tu n’aurais pas plus de clients parce que tu ne pourrais pas te développer.

Comme tu le dis, il faut que la personne accepte doucement de déléguer des tâches, mais petit à petit. Parfois, des gens qui commencent et qui me disent « je n’ai pas trop budget ». Je peux le comprendre. Donc 1 commence à te former toi-même déjà. Maintenant, si tu estimes que ton temps vaut plus que ça et que tu n’échanges pas ton temps contre de l’argent, et bien commence à te dire dans ta tête, à changer ton état d’esprit. Je vais allouer une petite somme que je vais déléguer pour une personne. Je vais la payer, mais au moins, elle va m’avancer sur tel ou tel truc et moi, je ferais le reste, par exemple. Ça commence par là.

Après, par contre, tu parlais des posts sur les réseaux sociaux. Rien n’empêche à la personne elle-même, entrepreneur, d’aller aussi apporter un peu d’humain et de répondre aux commentaires. Mais le travail de base, les fondations : déléguez ! Tu ne peux pas être partout et comme on dit, tout vouloir, tout faire suffirait. Faites donc attention à ça. C’est l’erreur principale que je vois souvent.

– Célia Petrissans
À vouloir être partout, on est nul part. De toute façon, dans nos journées à un moment donné, notre temps est limité. Il faut prioriser, et ça, c’est vraiment une compétence clé pour un entrepreneur.

– Romain Plagnard
Surtout, si tu as de la famille derrière, si tu as un mari, une femme ou des enfants. Tu ne peux pas être H24 entre eux et l’entreprise et ton boulot sur internet ou seulement ton boulot sur internet. Il faut savoir t’es obligé de déconnecter aussi. Ton cerveau a besoin de voir d’autres personnes, de profiter avec les gens qui sont proches. Donc faire attention, pas de faire n’importe quoi sur le web. Tu peux très vite passer des heures et des heures. On commence par l’actualité, on regarde un mail, une video, c’est marrant. Mais en fait, on y reste 3 heures et on n’a rien fait.

Parce qu’on a fait pleins de trucs pour se divertir. Du coup, on n’avance pas. Le WEB ça peut être très prenant dans sa vie. Attention faut bien se structurer.

– Célia Petrissans
Ça peut être aussi une échappatoire. On peut perdre beaucoup de temps, beaucoup de temps.

– Romain Plagnard
C’est pour ça. Attention, les réseaux sociaux, c’est très bien. Il faut en tirer parti. Mais il ne faut pas non plus tomber dans la spirale de dire « tiens, c’est sympa, je vais voir ça » et au final, tu as passé trois heures et demi à n’avoir rien fait. Tu as juste regardé les commentaires de tes potes où les publications sur Le monde ou je ne sais quoi. Ça peut être vite un fléau.

– Célia Petrissans
Oui, et attention à son temps.

Et donc, pour quelqu’un qui commence à développer son activité, par exemple sur les réseaux sociaux. Quels conseils tu pourrais lui apporter ? Est ce qu’il faut être partout ? On a peu répondu peut-être à ça. Est-ce qu’il faut privilégier certains réseaux.

Quelles sont les actions clés pour commencer à développer sa visibilité sur les réseaux sociaux? Qu’est ce que tu conseillerais ?

– Romain Plagnard
Il y a un peu de tout, je regarde et m’informe aussi beaucoup.  Certaines personnes vont te dire il faut être de partout et d’autre qu’ il ne faut être de partout. Ça va rejoindre ce que je viens de te dire à l’instant, c’est qu’on ne peut pas être partout, c’est pas possible. Donc moi, ce que je conseille, c’est avant de faire tout ça, de vouloir se lancer dans la fosse aux lions, c’est d’étudier où est son marché.

Si encore une fois, Par exemple tu es dans la déco, tu sais que les femmes et les hommes sont sur Pinterest, vas sur pinterest. Donc, tu cibles l’endroit où sont les gens. Si tu sais qu’ils sont sur Facebook il faut aller sur Facebook. Je conseille de faire un ou deux réseaux ou deux réseaux sociaux. Tu concentre là où est activé antennes et de communiquer. Par contre, on encore une fois être très éludés. C’est pas mettre un post. Le lundi matin, parce que c’est marrant.

Et puis puis revenir pendant 3 semaines et remettre un post. Si la personne est dans cette optique là, j’allais lui dire qu’elle garde ses forces pour faire autre chose. Mais là, ça ne marche pas. Dans l’optique de OK, je vais sur Facebook et Instagram. Mais par contre, je vais apporter de la valeur que tous les jours, je vais mettre un post, une photo, etc. Il faut aussi accepter un truc. C’est que sur les réseaux sociaux, il faut jouer le jeu.

On aime ou on n’aime pas, mais c’est comme ça. Comme c’est un petit peu voyeur, il ne faut pas refuser de dévoiler un petit peu. Si on lance une activité par exemple où le commerçant ou même comptable, ou moi Comme formateur, on peut se dévoiler un peu c’est à dire qu’on peut poster sur les réseaux sociaux une citation comme c’est super bie. Tout le monde le fait, mais tu peux aussi poster l’envers du décor, par exemple.

Tiens, aujourd’hui, j’suis en train de faire un truc, je bosse sur un dossier, tu fais une photo de ton écran ou autre en train de travailler. Il faut accepter de se dévoiler un petit peu, à part raconter sa vie et pas dévoiler sa vie perso. Il faut aussi accepter de jouer le jeu, de montrer aux gens qui viennent sur les réseaux qui tu es derrière. Parce que si tu fais que des citations des machins, tout le monde peut le faire.

Il n’y a pas d’humain là dedans. Donc, dire que c’est de garder cet aspect authentique sur les réseaux sociaux ne concerne pas les dans tous les sens, pas tous les réseaux. Ça sert à rien. Cibler un ou deux réseaux sociaux et d’être régulier.

Juste être régulier moi, je pense que la moitié des gens que j’ai coaché qui ne l’ont pas fait. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas. Il faut vraiment jouer le jeu. Si on est prêt à faire ça, il faut se lancer les réseaux sociaux, c’est gratuite et forcément, en jetant seulement des graines. Forcément, tu vas récolter ce que tu as semé, mais ça prend du temps.

Initialement, j’ai commencé par les réseaux sociaux se lancer sur les réseaux. Pas vouloir tout faire, ce n’est pas possible mais partir que sur quelques uns et communiquer, avoir une vraie stratégie. Ce que je conseille même, c’est un peu bête, mais c’est repartir sur une version papier. Tu notes par exemple le lundi, je vais dire ça mardi, je dis ça, ça aide les gens à y voir clair. C’est une vraie stratégie. Ce qu’on appelle un plan éditorial et du coup tu notes et comme ça, ça t’aide à avancer.

Parce que souvent, les gens échangent autour du poster. Ça n’a pas de vraie valeur. En fait, poster pour dire poster, ça ne sert pas à grand chose. Il faut plus y aller en mode encore une fois professionnel, analyser le truc et aller sur les réseaux et communiquer. Je dirais quasiment tous les jours avec la concurrence, qu’il y a le monde qui croit que les gens oublient de communiquer tous les gens. Est ce que ça répond à ta question?

– Célia Petrissans
Oui, c’est ça. Ça répond à la question. Ton conseil, c’est de pas aller partout. Sélectionner une plateforme ou deux en fonction de là où sont ses clients. C’est effectivement quelqu’un qui s’adresse à des professionnels, par exemple sur linkedIn. Quelqu’un qui s’adresse à des particuliers va plutôt choisir Facebook ou par exemple, Pinterest s’il fait quelque chose de visuel ou s’il est dans la déco.

– Romain Plagnard
Alors je vais ajouter un petit truc. Parce que l’exemple que tu as donné est très bon. Par exemple, si tu t’adresses à des professionnels.

Forcément, tu vas penser à Linkedin sur l’immobilier tu vas communiquer. Mais ces professionnels là, comme toi, comme moi, on consulte certainement des vidéos YouTube. On consulte aussi pour se divertir des posts sur Facebook. Donc, on n’est pas que sur LinkedIn. Le deuxième réseau peut être le réseau où les gens se retrouvent. Par exemple, un entrepreneur il va forcément sur LinkedIn pour réseauter, pour apprendre, mais le soir chez lui, il va peut être se divertir, aller sur Facebook ou sur YouTube.

Le fait d’avoir un réseau annexe, un deuxième réseau. Ça permet d’être visible et être peut être pas dans le même même optique, la même approche. Quand tu communiques sur LinkedIn, c’est très pro, c’est très protocolaire, c’est très Machin. Et bien, tu peux avoir une communication sur ce réseau. Annoncer la même chose, mais de manière différente sur d’autres réseaux. Et donc, tu vas essayer de capter l’attention de cette même personne là, mais différemment.

Donc d’avoir deux réseaux, c’est bien et ça permet d’essayer aussi de ne pas toujours être trop protocolaire, trop pro, trop droit dans ses pompes. Parce que toi, par exemple, tu vas sur LinkedIn la journée, tu vas regarder, etc. Le soir, tu rentres chez toi tu en as un peu marre tu te dis « c’est bon les réseaux ». Par contre, avec tes amis, rien ne t’empêche d’aller sur Facebook regarder ce qui se passe chez tes amis, etc.

Et du coup, là t’es en mode détendue mais tu es quand même consciente. Donc, si tu vois autre chose, un post qui intéresse de près ou de loin, qui te concerne, tu vas regarder et y prêter attention. C’est pour ça que deux réseaux, c’est bien.

– Célia Petrissans
OK, et donc ça permet de faire le complément aussi, peut être toucher des personnes qui ne sont pas sur un réseau, de les toucher via un autre réseau différemment.

– Romain Plagnard
Pas trop pro parce que si tu as la tête comme ça de compta toute la journée. Si le soir, je te remets un post de pleins de compta, tu vas dire « on ne peut plus là stop » approcher la personne, mais différemment. Moi, je trouve, c’est bien. C’est un angle d’approche qui est différent, qui n’est pas forcément ultra exploité aujourd’hui et qui peut être bien.

Célia Petrissans
Par exemple, je prends l’exemple de mon activité sur Instagram. Plutôt montrer un peu l’envers du décor, un peu ce qui se passe au cabinet. Avoir une communication moins corporate on va dire que sur LinkedIn.

– Romain Plagnard
Rien ne t’empêche de mettre, par exemple, des posts sur Instagram dans lequel dans le post en lui même, dans la photo, tu poses une question, les gens peuvent répondre en commentaire.

Rien ne t’empêche de faire ça, mais c’est vrai qu’à l’envers comme on peut faire des stories. Sur Instagram tu peux partager un moment dans le bureau, voir où tu bosses, montrer vraiment l’envers du décor pour montrer qu’il y a de l’humain et les gens qui sont humains et qui bossent dans des bureaux.

Et voilà, ça, c’est bien. Donc d’allier les deux, je trouve ça très bien. C’est important, mais il faut jouer le jeu de le faire aussi. J’en connais qui ne veulent pas le faire. Je peux le concevoir, après on est pas obligé de montrer sa tête. Mais à mon avis, il faut jouer un peu le jeu. Si en plus, je prends ton exemple, les gens viennent en présentiel dans ton bureau pour signer un contrat, etc.

Ils vont forcément te voir donc a un moment donné si tu vois sur les réseaux, c’est encore mieux, mais c’est bien de le faire. C’est bien de jouer le jeu aujourd’hui.

– Célia Petrissans
D’accord. OK, merci. En tout cas pour tous ces conseils pratiques. Je pense que là, ça fait déjà beaucoup de contenus pour quelqu’un qui veut commencer à digitaliser son activité ou se lancer vraiment sur une activité en ligne.

– Romain Plagnard
C’est important de le faire parce que je vois alors j’ai eu le cas de figure. Et ça, ça m’a toujours épaté. Des gens qui me disent non le Web, c’est pas pour moi, j’ai assez de clients. OK, OK, je te souhaite vraiment d’avoir des clients toute ta vie et de continuer c’est très bien. Après, je discute généralement pas. Je n’ai pas de temps à perdre avec ces gens là, mais je me dis dans ma tête si demain une pandémie, par exemple. Ces gens ont peut-être été impactés, je ne sais pas, mais peut être. S’ils ont été impactés c’est à ce moment qu’ils vont se dire « mince, peut être que le web va m’aider » alors que ça fait longtemps qu’il crache dessus parce qu’ils se sont dit « finalement le web j’ai trop de client, ça suffit ».

Il faut faire attention de ne pas trop prendre ses pensées pour des acquis. Se dire que le web, même sans y être 25 heures par jour, mais d’y être présent parce que le jour où ça se passe mal dans ta vieou je ne sais pas tu as un fournisseur qui ferme ou un client qui t’en fait perdre 10… Tu n’as plus que tes yeux pour pleurer. Alors que si t’as anticipé avec ta stratégie du web, t’es au moins présent mais au minimum, au minimum présent.

Le jour où tu veux mettre un petit peu l’accent dessus, tu mets un peu de budget pub, un peu de machin, mais tu as déjà les outils en place. Déjà la visibilité sur le web. Moi, je pense qu’il ne faut pas le négliger. Alors quand j’entends qu’on me dit « oui, mais j’ai trop de clients » je suis content pour eux, mais je me dis « Attention, c’est qu’on ne sait jamais. Assure tes arrières. Le jour où ça va arriver et que tu auras moins de clients, tu n’auras que tes yeux pour pleurer. »

Le web, c’est important de s’y mettre. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas. Je prends l’exemple de mon père qui est anti web, etc. À cause de moi ou grâce à moi je ne sais pas, il s’y est mis. Parce qu’il est obligé de se présenter sur le web, car il a un restaurant. Du coup juste ça, ça lui a apporté dans l’année à peu près 10.000 euros de réservation au restaurant en ligne. S’il ne l’avait pas fait il n’aurai pas eu 10mille euros de plus de chiffre d’affaires dans son restau.

Mais voilà un exemple concret. Donc, j’en ai pleins comme ça. Et pour te dire, il faut allier le web et essayer de mettre doucement et sûrement une stratégie en place. Même à notre niveau, sans faire appel aux agences digitales, mais au moins s’y mettre et être présent sur le web, je pense que c’est presque obligatoire aujourd’hui.

– Célia Petrissans
Non, non, mais c’est très juste ce que tu dis. Mais je pense que de moins en moins les personnes vont avoir ce retour. Surtout quand on vient de connaître la crise du Covid et aujourd’hui, on se rend compte qu’il faut adapter nos modes de communication au travail. Aujourd’hui, c’est vraiment un vecteur de croissance pour les entreprises et dans tous les secteurs d’activité. Donc, je pense que ça fait aussi partie des qualités d’un bon entrepreneur de savoir s’adapter, évoluer, s’adapter aux tendances, aux marchés, etc.

Donc, ça fait partie de son travail de veille. Il faut, regarder ce qui se passe sur le marché, ce qui se passe au niveau des concurrents. Donc ça, ça, c’est vraiment quelque chose qui est important et qui est déjà le web permet ça. Et ça permet aussi aujourd’hui de vivre avec son temps et de pouvoir communiquer avec des clients avec nos clients. Parce qu’en fait, aujourd’hui, tous les clients sur tout le monde et sur les réseaux sociaux, plus ou moins quasiment tout le monde. Les clients de quasiment tous les secteurs d’activité sont présents sur les réseaux sociaux.

– Romain Plagnard
Des clients sont forcément sur le Web et le coronavirus a remis en cause et changé l’état d’esprit. En fait, on ne va pas parler des morts qu’il y a eu, etc. Mais juste, ça remet, ça remet un coup de pied aux fesses. A chacun de s’adapter. Il y en a qui l’ont Très, très bien fait. Je suis très admiratif. D’autres qui se sont un petit peu laissés, les bras ballants, en disant « bah non tant pis, je vais me laisser bouffer par ça. »

Bon, ça peut arriver, effectivement, mais il faut se redresser. Il faut penser que le Web, ça peut être une bonne impulsion pour justement, se donner peut être un second souffle ou même en faire une activité pleine. On ne sait pas. Mais le web, aujourd’hui avec ce qui s’est passé tu ne peux pas le négliger.C’est pas possible,

– Célia Petrissans
Il faut voir ça comme un potentiel de croissance pour son activité.Dans n’importe quel secteur !

– Romain Plagnard
Oui. C’est important. Au moins juste être physiquement présent sur le Web. Dans le sens où tu as un site tu as des réseaux sociaux. Après il y a une stratégie à mettre en place. Mais dans l’immédiat, pas négliger ça et se dire c’est pas pour moi. Moi, je vois aussi dans mon entourage j’ai beaucoup d’artisans qui n’avaient pas de site. Aujourd’hui, ils ont presque tous un site alors qu’il y a 5 ans « ah j’aime pas Internet, ça sert a rien et je n’y connais rien. »

Aujourdh’ui Ils sont tous passés à l’étape. Pourquoi ? Parce qu’ils ont senti qu’il y avait quand même quelque chose à prendre. Et puis, Tout le monde aujourd’hui sur Internet, tout le monde est sur le Web qu’on le veuille ou non. Les réseaux sociaux, Google, etc. Tout le monde se sert de son smartphone. Encore pire Maintenant, donc il faut être présent.

– Célia Petrissans
Oui, mais moi, j’ai l’exemple. Effectivement, parce que nous, on suit pas mal d’artisans. J’ai l’exemple de clients qui, simplement en partageant les photos de leurs chantiers, souvent des avant / après. Ça permet de communiquer sur les chantiers qu’ils ont fait et, sans rien faire, simplement en partageant ces avant et après. Ça a permis d’amener des clients de rassurer des prospects potentiels. Moi, je le vois ceux qui communiquent, ont vraiment développé leur activité de cette manière sur un secteur qui, au départ peut se dire « Je n’ai pas besoin de communiquer en ligne ». Aujourd’hui c’est une vitrine et ça amène des clients complémentaires sans rien faire exactement.

Je pense les bonnes stratégies en ayant en y passant assez peu de temps en définitif, simplement en prenant des photos de son chantier et en planifiant peut être les choses à l’avance et en très peu de temps. Ça permet déjà de peut être aussi de professionnaliser son image, de renvoyer une bonne image et de communiquer, de proposer une vitrine pour ses clients potentiels.

Complètement. Ça ce que tu dis je vais reprendre l’exemple. J’ai deux personnes qui sont dans ce cas là. J’ai un pote qui est aussi artisan et qui mettait des photos avant, après. Juste ça, il y a des gens qui contactent encore aujourd’hui, « j’ai vu vos photos, ça me plaît. je veux la même chose ». Juste ça. J’ai un autre client, qui fait la même chose dans les piscines. Il fait le chantier avant, après ça ramène des clients, il ne fait pas grand chose, mais il fait des jolies photos avant, après. Le fait de poster juste ça sur les réseaux ça lui apporte des clients.

On se rend compte que ce n’est pas négligeable du tout et tout le monde peut le faire. On prend son téléphone, on fait une photo, tout le monde sait faire ça, donc il n’y a pas d’excuse.

– Célia Petrissans
C’est très efficace. Je le vois sur mes clients qui font ça, c’est simple, mais effectivement très efficace.

Merci beaucoup Romain, pour tous ces partages sur les avantages de developper son business en ligne. Je pense qu’il y a vraiment beaucoup de conseils précieux pour pouvoir soit commencer à communiquer en ligne, soit continuer à développer et justement, essayer plutôt de professionnaliser un peu sa démarche, d’organiser sa démarche dans le temps.

Et si des personnes sont intéressées, en fait, pour te contacter ou veulent avoir des renseignements sur l’aspect communication, accompagnement. La mise en place d’une stratégie digitale, où est ce qu’on peut te retrouver?

À PROPOS 

– Romain Plagnard
Déjà juste pour faire cette petite conclusion. Les gens qui veulent me retrouver on peut sur ma chaîne YouTube. Il y a une autre vidéo que je fais avec Célia et on change c’est moi qui l’interview sur la partie compta. Elle donne pleins de valeurs sur l’entrepreneuriat, les conseils et les idées, les aide aussi qu’on peut avoir. J’invite les gens aussi à la voir, elle est postée sur ma chaine.

Tout simplement vous pouvez me retrouver directement sur mon site internet . Sur mon site, il y a tout. Il y a des informations, il y a une newsletter dans laquelle je communique beaucoup. Et ça, j’aide aussi les gens à se développer soit par des formations totalement en 00:44:30.290
ligne. Donc, les gens font leur truc et je donne tous mes conseils sur un thème bien précis

Ou alors par des cercles business, c’est des coaching en petit comité dans le cadre d’échanges avec différents entrepreneurs. Moi, je trouve que c’est bien parce que c’est un cerveau collectif et on apprend de tout le monde. Moi, j’interviens du coup, je donne des conseils. Je fais ces deux choses là sur mon site Internet.

De toute façon, on va mettre en description de la vidéo. Le lien vers ton site comme ça si quelqu’un veut te contacter pour avoir davantage de renseignements. Les contacts seront présents.

– Célia Petrissans
Merci beaucoup en tout cas Romain, pour cette interview. Parce qu’il y a vraiment beaucoup de choses de valeur sur comment développer son business en ligne dans cette interview. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle vidéo.

– Romain Plagnard
C’était un plaisir d’échanger merci Célia. Et puis à bientôt. Et j’espère que cette vidéo servira à pas mal de personnes. Mais en tout cas, merci pour l’interview.

– Célia Petrissans
Merci à bientôt. A bientôt salut!

N’hésitez pas à nous contacter pour toute question supplémentaire.

Notre cabinet propose également une formation gratuite et en ligne à destination des créateurs ou dirigeants d’entreprise ! 

Développer son activité en ligne

Dans cet article, nous allons voir comment developper son activité en ligne et en quoi est-ce nécessaire pour une entreprise.