( retranscription de la vidéo )
Interview M. Egwurube: Professions libérales et investissement
– Célia petrissans
Aujourd’hui, dans cette nouvelle vidéo, on va faire une petite interview d’un investisseur. On va interviewé aujourd’hui Mickael. Je te laisse, je te laisse te présenter, nous expliquer ce que tu fais aujourd’hui. Parce qu’en fait, on va le voir, mais tu as deux casquettes la casquette d’investisseur et la casquette ou tu accompagnes des investisseurs, mais je te laisse te présenter toi-même
– Mickael Egwurube
Ok marche ! Je m’appelle Mickael Egwurube, je suis investisseur, comme a dit Célia. Et également j’accompagne des investisseurs débutants pour vous partager rapidement mon parcours. Moi, là bas, je suis kiné libéral depuis 2010 et là, je viens juste d’arrêter mon activité.
Après dix ans d’activité et donc j’investis également dans l’immobilier, notamment dans la location meublée depuis maintenant 2017. Ça fait trois ans et depuis 2010, depuis un an, j’accompagne via un club d’investissement qui est destiné principalement aux professions libérales, qui s’appelle L’hypocrate Business Club, des investisseurs débutants, dont principalement des kinés, des médecins, dentistes, infirmiers.
J’ai fait des investissements dans l’immobilier pour sécuriser leurs revenus et également diversifier leurs sources de revenus pour leur retraite. Pour avoir plus de d’indépendance financière face à ce système qui est quand même assez incertain, l’immobilier, ça reste une valeur sûre. Moi, j’accompagne pas mal d’investisseurs débutants dans ce sens pour qu’ils puissent du coup passer à l’action en toute sécurité.
– Célia petrissans
Merci pour cette présentation. Est ce que tu peux nous dire comment tu as commencé à investir ? Et pourquoi tu as eu cette envie de te lancer dans l’investissement immobilier ?
Comment as-tu commencé à investir ?
– Mickael Egwurube
À la base, moi je n’y connaissais rien du tout. Vraiment, je suis issu d’une famille. Au final, il n’y a aucun investisseur. Mes parents sont fonctionnaires. Moi, je viens de la classe moyenne. Aucun investisseur dans ma famille. Quand j’ai commencé à travailler en tant que kiné libéral, je me suis assez vite rendu compte qu’il ne fallait pas que je compte uniquement sur mes revenus, sur mes honoraires libéraux et aussi sur le système de retraite qui est quand même très incertain.
Pour pouvoir, je dirais, assurer une certaine sécurité financière. Au bout de quelques années d’exercice, j’ai commencé à me poser ces questions là. Bon, est ce que ça serait peut être pas bien d’investir pour pouvoir avoir d’autres sources de revenus? Et finalement, petit à petit, j’ai commencé à me former parce qu’au début, je n’y connaissais pas grand chose.
Je voulais me lancer, mais j’avais au fond de moi cette peur là, au fait de me tromper et en immobilier quand on se trompe et qu’on fait des mauvais choix ça peut coûter très cher, malheureusement. Et du coup. Mais petit à petit, je me suis formé. J’ai rencontré des mentors aussi qui m’ont qui m’ont aidé. Et moi, ça m’a permis comme ça de pouvoir passer à l’action. Donc, en 2017, en sachant qu’il a fallu à peu près trois ans pour que vraiment, je me décide. Parce que, à la base, je n’avais pas cet environnement là pour m’aider.
Qu’est ce qui t’a donné envie de te lancer dans l’investissement immobilier ?
Suite à certains événements personnels, notamment des petits soucis financiers en début de carrière et une envie d’avoir plus de liberté, je me suis lancé. A partir de fin 2007, je me suis dit « Bon là tu y vas » ça fait quelques années que t’es là et que tu y vas, mais sans trop y aller. Donc, je me suis dit maintenant, tu y vas, tu te lances à fond et c’est ce que j’ai fait du coup. Et ça m’a permis comme ça de pouvoir acheter mon premier bien.
C’était l’été 2017 et de pouvoir comme ça, en ont enchaîné plusieurs après. Pour pouvoir petit à petit wallah bâtir mon indépendance financière grâce à ça et du coup être plus cool et pouvoir arrêter mon activité de kiné pour pouvoir développer ensuite tous les accompagnements et tout ce côté là, je dirais entrepreneurial qui me tient à coeur.
– Célia petrissans
OK, très bien. Merci pour ces retours d’expérience. Sur quel type de bien tu es positionné, en tout cas au départ, pour démarrer ton investissement immobilier.
Quel type de bien tu as tu as choisi ?
– Mickael Egwurube
Alors moi, j’ai commencé le tout premier et le premier investissement peu souvent. J’ai souvent entendu dire que le premier investissement, ça peut être le plus compliqué. Et ce qui m’est arrivé, c’était exactement ça. C’était un investissement qui, au début, était un peu galère parce que finalement, il y a eu des soucis avec les vendeurs. Il y a des soucis avec le notaire à l’époque et c’était un bien qui était fait. Je suis parti au tout début sur un bien qui pouvait s’autofinancer, mais en fait avec différentes possibilités d’exploitation.
En fait, c’est à dire que là, le premier, bien que j’ai acheté, c’est un T4 que je loue actuellement à une famille. Mais j’avais aussi cette idée là de le louer en colocation meublé. Mais vu que c’était mon premier, je ne me sentais pas forcément trop sura pour faire de la colocation meublée. Donc, au final, j’ai loué à une famille un organisme qui héberge une famille. Donc c’est un organisme d’État qui me paye quelque part.
Moi, ça me rassurait de commencer en fait avec ça. Et ça, c’était pour mon premier. Et ensuite, petit à petit, le premier s’est bien passé. J’ai pris confiance et après, je suis parti sur une stratégie plus diversifiée où j’ai mixé à la fois des colocations, des immeubles et des appartements qui sont exploités en location classique. Donc, j’ai principalement du meublé, je dirais à 80% et ensuite j’ai du vide aussi à l’avant. Donc, je suis vraiment parti avec moi sur une stratégie diversifiée puisque ces conditions, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Et moi, c’est ce que j’ai fait du coup. Et actuellement, je touche du bois, tout se passe bien. Donc voilà, je suis parti sur de la location classique, colocation et immeuble par mois pour diversifier patrimoine.
Après est-ce que tu as eu des difficultés dans le cadre des investissements ? Ou une surprise au cours d’un projet d’acquisition, par exemple ?
– Mickael Egwurube
Comme je disais là, le premier projet, finalement, c’est un projet qui était censé aller tout seul et je crois que c’était un des plus galère que j’ai fait parce qu’en fait à l’époque, il y avait des soucis avec les vendeurs. C’était un couple qui divorcé, en fait. Souvent, on dit que l’immobilier, le malheur des uns, fait le bonheur des autres.
Et c’est que souvent, les bonnes affaires, ça va être quand c’est comme ça. Des situations plus compliquées où les gens veulent vendre vite et baila. Ce qui s’est passé, c’est qu’au final, le couple qui, divorcé, avait le monsieur qui était en liquidation judiciaire. Je crois que c’était d’ailleurs un infirmier libéral, d’ailleurs. Sauf que le notaire que vous avez à l’époque avait mal fait son boulot. Ce que les notaires ont fait. Ils sont censés enquêter sur ça.
Il ne l’a pas fait. Donc, finalement, la vente s’est passée via un mandataire judiciaire. Ça a pris des mois. A côté de ça, avec le notaire que j’avais à l’époque, qui aujourd’hui, je bosse plus. Au fait, avec lui, ça s’est mal passé vu que la communication se passait mal. Donc, finalement, la vente a été retardée de quasiment quatre mois. Moi, j’avais mon prix qui était débloqué. C’était mon premier, bien que j’avais mon entourage aussi, qui était quand même un peu inquiet, qui avait peur que je fasse une mauvaise opération.
« Je dirais que c’était le premier qui a été le plus compliqué après les autres. »
J’ai été agréablement étonné que ça se passe bien. Donc, encore une fois, je touche du bois. Voilà, on roule à tout va bien. Mais la plupart des biens que j’ai maintenant, ça fait plus de 2 ans et à part sur un immeuble ou du coulage et j’ai quelques petits soucis durant le confinement. Mais ça, c’était ma faute. C’est parce que certains logements que j’ai mal aménagé et du coup, j’ai malheureusement attiré les locataires en conséquence.
Et pas forcément. C’est pas forcément trop trop bien passé avec eux avec deux locataires, mais tu vois la responsabilité aussi sur ça. Mais sinon, à part ça, je croise des doigts. Là, tout se passe bien. Donc voilà, j’ai pas finalement tant de temps de galère, tant de soucis que ça. Et en sachant que j’ai vraiment fait en sorte de déléguer un maximum parce que je pars du principe que le temps, c’est mon actif le plus précieux.
C’est quelque chose qui est très important pour moi. Donc j’ai cherché vraiment à déléguer à des gestionnaires, à des personnes de confiance pour qu’au final, moi, ça me prenne le moins de temps possible.
– Célia petrissans
Très bien. On parle souvent d’être bien accompagné, donc ça, c’est un élément essentiel, parle d’un investissement immobilier. Et après, si tu devais donner un conseil à quelqu’un qui va se lancer aujourd’hui pour faire son premier achat, son premier investissement immobilier. Quels conseils tu lui donnerais sur le type de bien à choisir, le lieu, le mode d’exploitation ?
Quels conseils pourrait donner l’investisseur débutant ?
– Mickael Egwurube
Déjà, je lui donnerais le premier conseil de bien se demander pourquoi est ce qu’il le fait? Quel est son objectif derrière ça?
Est ce que c’est plus un objectif de liberté? Est ce que c’est plus de la sécurité? Est ce que c’est plus? Pour pour avoir un patrimoine à transmettre? En fait, c’est poser cette question là qu’on se pose pas forcément tout le temps de se demander : pourquoi est ce qu’on fait ça ? Mais que ce soit un pourquoi, qui aille même au delà de l’aspect, de l’argent. Voilà, c’est ça se poser ces bonnes questions là et ensuite bien se former et être bien entouré.
Parce que l’on ne s’en rend pas forcément compte. Mais vu que l’immobilier, c’est quelque chose qui concerne tout le monde, c’est un peu comme c’est. Un peu comme la médecine, en fait. On a tous notre avis dessus, mais des vrais spécialistes. Au final, il y en a pas tant que ça. Donc, être bien formé et entouré, et surtout se demander pourquoi est ce qu’on fait les choses.
– Célia petrissans
Merci pour ce retour d’expérience. Qu’est ce que tu proposes justement au travers de ton club ? Hippocrate Business Club.Qu’est- ce que tu proposes comme type d’accompagnement ? Par exemple, le cas d’un investisseur qui veut se lancer dans l’investissement.
Est ce que tu lui proposes quelque chose pour l’accompagner dans cette démarche ou dans ce premier investissement ?
– Mickael Egwurube
Le club s’appelle Hippocrate en référence au serment, que prêtent les médecins et les professions libérales (santé).
Je me suis rendu compte, quand j’ai commencé à bosser, qu’au final, dans nos professions, notamment les médicaux et paramédicaux, on est pas du tout formés à la gestion financière ni à la gestion patrimoniale. On va gagner de l’argent souvent plus que la moyenne, mais à côté de ça, c’est de l’argent. Finalement, on est pas vraiment éduqué à bien le placer et à bien l’optimiser.
Lorsque je me suis lancé, j’ai commencé à faire des formations en immobilier et je me suis dit Mais c’est quand même bizarre que tout ça, on ne le sache pas et qu’au final, on peut avoir de l’argent. Mais on ne sait pas trop forcément quoi en faire. Et c’est là où je me suis dit que ça serait pas mal de pouvoir transmettre toutes ces connaissances là.
Dans le but que les gens puissent faire les meilleurs choix possibles. Également pour pouvoir accompagner personnellement les débutants pour qu’ils puissent faire les meilleurs choix. Et surtout éviter de faire des erreurs qui peuvent leur coûter malheureusement du temps, de l’argent et des soucis.
Donc, c’était principalement ça. C’était déjà dans un but de transmettre des connaissances, de pouvoir accompagner et servir, que quelque part, c’est un service. Je pense que moi, j’aurais aimé avoir à l’époque, quand j’ai perdu quasiment 3 ans avant de me lancer parce que je n’étais pas faite dans cet écosystème là. Je voulais le faire, mais j’avais peur parce que je connaissais personne et je me suis dit Si à l’époque j’avais eu ça, j’aurais pu le faire et ça se serait bien passé.
Donc, c’est vraiment dans cette mission là de pouvoir aider des professions libérales et de santé à pouvoir vraiment sécuriser, diversifier leurs revenus grâce à l’investissement. Et donc, le but, c’est de former, d’accompagner et de mettre aussi en lien avec des partenaires comme toi, qui sont des partenaires, qui sont experts, qui sont de confiance. Et comme ça, ça permet vraiment de pouvoir avancer avec le plus d’efficacité possible.
– Célia petrissans
Concrètement, c’est un accompagnement personnalisé. C’est à dire qui va accompagner quelqu’un, peut être sur une visite, tu vas conseiller sur la gestion et d’exploitation du bien. Voilà tu vas l’aider à vérifier tous les éléments importants à leur avoir dans l’achat ? C’est ça, concrètement ?
– Mickael Egwurube
Oui, c’est ça. Sur les accompagnements privés. Moi, j’accompagne de A à Z. C’est où je propose. Parfois, ça peut être que des coaching ponctuels pour des personnes qui ont déjà des connaissances, mais qui veulent juste un point qui soit bien précis. Ou alors je peux faire aussi des accompagnements qui sont de A à Z ou là on parle de la stratégie, la négociation, la recherche, les visites, le financement.
C’est vraiment toutes les étapes d’un investissement pour que ça se passe bien et c’est un investissement. Il suffit que, malheureusement, on loue une étape comme la fiscalité ou les travaux pour qu’un investissement qui, potentiellement était intéressant, se transforme en investissement qui, malheureusement, ne se passe pas bien du tout. Une catastrophe qui peut prendre la tête. Donc le but de ces accompagnements là, c’est pour les personnes qui veulent être accompagnées et aidées sur tous leurs projets.
Les personnes qui veulent être encore plus efficaces et qui veulent un peu comme un coach sportif. Si je peux comparer, c’est quand qu’on va s’entraîner à la salle seul, on peut faire les choses bien. Mais si on a un coach qui est là, qui nous guide et qui nous fait un feedback, on s’améliore beaucoup plus vite finalement.
Pour nous contacter :
– Célia petrissans
D’accord, on est plus rapide. Et puis, ça me permet d’investir dans de bonnes conditions et de sécuriser de part ton retour d’expérience, notamment. Donc, de toute façon, ce que je vais faire, je vais vous mettre les coordonnées de Mickels description de la vidéo. Donc voilà, si vous avez des questions, n’hésitez pas à le contacter. Ça vous permettra d’avoir un accompagnement vraiment personnalisé. Et au delà de ça, si vous êtes intéressé par le club Hippocrate Business Club, puisque tu organise des soirées événementielles ou des évènements.
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à contacter Mickael pour lui poser toutes vos questions. Mickael en tout cas, je te remercie. Merci pour vos précieux conseils. Merci pour ton partage d’expérience.
Et puis, on se retrouve très bientôt pour une prochaine vidéo sur la chaîne PMC Expertise comptable. Bonne fin de journée.
Pour toute question ou information, contactez-nous !